Les Psychothérapies sont des traitements médicaux effectués dans notre Centre exclusivement par des Psychiatres ou des Psychologues Psychothérapeutes.

La Thérapie Cognitive et Comportementale (TCC) de la Dépression est organisée entre 15 et 20 séances. Elle dure entre 3 et 4 mois avec une fréquence d’une séance par semaine. La durée de la séance peut être soit d’une demie heure soit d’une heure.

Le tarif de la séance d’une demie heure est de 30€ et celle d’une heure est de 60€.

La psychothérapie est le traitement le plus efficace contre la Dépression légère ou modérée sinon elle doit être impérativement combinée avec une cure d’antidépresseur ou de stimulation magnétique.

La Psychothérapie se réalise en trois phases :

1. 1.La phase comportementale : Elle se centre sur les comportements dépressifs (l’inactivité, le manque de concentration, l’insomnie...) et les difficultés motivationnelles (perte d’espoir, perte de motivation...). Ces cibles sont choisies pour leur pénibilité et pour leur participation au “cercle vicieux de la léthargie”. Dans ce processus, il existe une rétroaction entre le manque de motivation, qui diminue le niveau d’activité, et le niveau d’activité, qui diminue la motivation au travers de la culpabilité et du découragement.

2. 2.La phase cognitive : Le but principal de la thérapie cognitive est d’amener le patient à vérifier, de manière réaliste, ses pensées négatives et à observer ses pensées négatives comme des hypothèses plutôt que comme des faits intangibles.

3. 3.La phase préventive ou travail sur les schémas : après la stabilisation, le travail centré sur les schémas peut débuter. Cette phase consiste à partir du travail sur les pensées automatiques, à inférer les schémas sous-jacents . Une fois déterminé(s) en tant que cible thérapeutique, le(s) schéma(s) est remis en question par des techniques spécifiques.

1. Cette phase cognitive débute par l’identification des pensées négatives. Le patient ayant repéré que ses pensées dépressives surviennent au même moment qu’un vécu émotionnel pénible à tonalité pessimiste, le thérapeute lui propose de relever dans un carnet les situations pénibles sur le plan émotionnel et les émotions ressenties ainsi que, si possible, de saisir la pensée qui traverse alors son esprit : c’est l’enregistrement quotidien des dysfonctionnements cognitifs.
   

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3. Ce relevé réalisé par le patient durant la semaine sert de matériel de départ pour son entraînement à formuler et à concevoir, avec l’aide du thérapeute au début, des réponses réalistes vis-à-vis de ses dysfonctionnements cognitifs : à partir de ces relevés, le thérapeute apprend au patient à mettre en question ses pensées automatiques. Différentes techniques permettent d’y arriver.

1. -Écouter l’activité spontanée de pensée d’autrui, qui se développe dans une situation sans  aucune autre consigne pour l’analysant que celle d’exprimer à haute voix la chaîne de ses associations de pensée.
   

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3. -Déceler et communiquer si besoin à l’analysant ses liens associatifs, ses émotions, ses gênes suscitées par ce mode de communication.
   

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5. -Comprendre et communiquer à l’analysant les sens implicites de ces enchaînements de pensées, des émotions et des résistances à ce travail associatif de pensée.

La psychanalyse est une approche compréhensive du psychisme humain qui repose sur une communication particulière répondant à trois principes fondamentaux pour l’analyste :

1. -une reconstruction de l’histoire du sujet grâce à l’expression de souvenirs, de fantasmes et d’émotions qui ont leur origine dans le passé (remémoration, régression) ;
   

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3. -une actualisation de cette histoire grâce à l’expression de ces souvenirs et de ces fantasmes dans la relation avec le psychothérapeute psychanalyste (transfert).